Dans l'article, on retrouve le passage suivant :
« Nombreux sont les verrous technologiques qui entravent le développement de la science des bioréacteurs, mais le principal est sans doute celui de contrôler et diriger la régénération, c’est-à-dire l’activité cellulaire sur la structure d’échafaudage en vue de former un tissu ou un organe fonctionnel. Dans un bioréacteur, la plupart des variables sont fixes, comme par exemple le débit, la pulsation, la température, etc. Dans notre corps, aucune variable n’est fixe. Le débit et la pression sanguine, la pulsation cardiaque, la température, etc. changent au cours de la journée, parfois d’une minute à l’autre. Voilà pourquoi le contrôle des variables auxquelles cellules et structures sont soumises lors de la régénération reste un défi majeur. Des algorithmes génétiques et de structure de contrôle polyvalente sont envisagés, mais actuellement leur application reste quelque peu abstraite. »

Je retrouve dans ces lignes quelques éléments qui me font penser à mon projet de doctorat, aussi j'aimerais profiter de cette excellente introduction pour ajouter quelques détails.
Je crois qu'en effet, le contrôle des variables dans les bioréacteurs représente un défi important. Question : comment devrions-nous contrôler les variables dans un bioréacteur? Ma réponse : de manière à avoir la croissance/formation d'un tissu fonctionnel le plus efficacement possible. « Plus efficace » peut vouloir dire beaucoup de choses : fonctionnel, rapide, minimiser les coûts, etc. Si on peut s'entendre sur l'objectif, alors on peut chercher les conditions de culture qui minimisent les coûts ou qui maximisent la vitesse de culture ou qui produisent les tissus de meilleure qualité.
Qu'est-ce qu'un algorithme génétique? Simplement un programme informatique pour rechercher des maximums ou des minimums. Par exemple, on pourrait utiliser cette méthode pour chercher les conditions de culture qui maximise nos objectifs pour la culture des organes.
Publié par : Frédéric Couet
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