Ce qui fait peur, c'est l'incroyable compétitivité pour devenir professeur, comme en témoigne cet extrait de l'article :
In our own recent faculty searches, the number of applications received and the strength of the candidates were staggering. Our latest hire had over 25 publications when he interviewed, many of them in the top journals in our field.- Monica J. Harris, professor of psychology at the University of Kentucky.
La solution envisagée par l'auteur de ces lignes fut d'afficher cette notice sur son site web :
"Notice to prospective graduate students: I will not be accepting new students in my lab for the indefinite future."
Elle conclut son article en écrivant :
I think I will sleep better knowing that I am no longer contributing to an academic job market that bears an uncomfortable resemblance to a Ponzi scheme on the verge of falling apart.
La discussion sur le sujet est très très vive.
Personnellement, je crois qu'il y a beaucoup d'autres possibilités qu'un poste dans une université (bien que j'aime cette possibilité!). Le chemin est extrêmement enrichissant, ne serait-ce que pour combler une vocation humaine et scientifique. Je rencontre un très grand nombre de problèmes scientifiques très diversifiés et très souvent, je bute sur un défi incroyablement intéressant et j'y réfléchis jour et nuit. Le doctorat, c'est aussi cela.
Publié par : Frédéric Couet
Il faut remonter un cran plus haut ! C'est le système de monnaie lui même qui est chaîne de ponzi. De ce fait l'ensemble des activités économiques humaines, qui dépendent de la monnaie, y compris l'éducation, prennent une forme de ponzi similaire.
RépondreSupprimerhttp://www.creationmonetaire.info/2010/11/theorie-relative-de-la-monnaie-10.html
Je ne m'y connais pas trop dans le domaine, mais j'ai commencé à écouter « L'Argent Dette de Paul Grignon (FR intégral) », qui me semble plutôt intéressant. J'espère y voir progressivement plus clair.
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